Le Garage de Camu !

en tout cas camus tu as vrailment une sacrée collection de voitures et tu es un des plus grand specialiste de ces petites merveilles,et c'est ce que j'aime sur ce fofo,mis a part notre passions en communs st seiya nous avons tous des passions dans lesquels nous avons des maitres,(vampyr,fury...pour les tf,6mon pour les dc et marvel,mdc pour les dvd et bluray(collection impressionnante)et bien d'autre encore et donc toi pour les voitures et ca c'est genial,encore bravo

Bon j'avoue, elle arrache quand même bien. J'adore la couleur, j'adore la gueule, j'aime moins l'aileron mais dans l'ensemble c'est un joli monstre.

Pour une fois qu'un "représentant de l'ordre" récolte autant de commentaires joyeux, 'faut pas se priver.


Merci mille fois encore, tous, pour vos appréciations emplis de candeur.
Maitre, je suis touché par ton message, tu ne sais pas à quel point.

albafica, tu as bien résumé l'esprit du forum. C'est l'une des raisons pour lesquelles je n'ai aucun besoin, ni même aucune envie d'ailleurs, d'aller signer chez d'autres forums. Je trouve tout ce qu'il me faut ici, et même plus.


Et la meilleure façon pour moi de vous exprimer ma gratitude sera de vous offrir cette nouvelle frise d'images. Nikélaos, assieds-toi confortablement, allume la sono, et déguste !!





Bien que Porsche dominait la compétition GT durant la seconde moitié des années 70 avec sa 935, les frères Kremer pensaient qu’il était possible pour eux d’améliorer encore les performances des voitures de course d’usine. Manfred et Erwin Kremer tenaient un concessionnaire Porsche, et durant leur temps libre, Erwin courut avec succès au volant de voitures de la marque préparées par son frère. A partir de 1977, Manfred passa la vitesse supérieure, et commença à modifier de manière intensive des voitures de compétition. En 1978, la Kremer 935 « K2 » fut un adversaire digne des 935 standard, en décrochant plusieurs victoires. Après un long programme de développement ayant duré tout l’hiver, la 935 Kremer ainsi préparée devint une voiture de course de classe mondiale.

Le but premier de Manfred était de réduire le poids, déjà peu élevé, de la 935 de base. L’un des moyens pour y parvenir fut l’adoption d’un intercooler air-air en lieu et place de celui d’origine air-eau. En plus de gagner quelques kilos, cela évita aussi tout risque de fuite de liquide.
Le six cylindre à plat de 3.0l de cylindrée fut repris de la 935 d’usine, qui se verra quelques années plus tard remplacé par un bloc légèrement plus gros de 3.2l. Selon le niveau de pression choisi, le moteur bi-turbo était bon pour une puissance comprise entre 740 et 800 CV. La puissance était transmise aux roues arrières via une boîte de vitesses à 4 rapports mécaniques.

D’autres améliorations inclurent le réaménagement du refroidisseur d’huile et du réservoir à carburant. Pour en faciliter la maintenance et permettre une intervention rapide, le schéma de montage du moteur fut méticuleusement révisé. La forme de la carrosserie fut également partiellement revue, reprenant ainsi la silhouette des modèles Porsche Works, et les leçons apprises au cours des deux précédentes saisons. La plupart des panneaux furent remplacés par des variantes en matériau composite de haute technologie, ce qui suffit à gagner 30 kilos par rapport à la masse totale de départ. Les frères Kremer confièrent au célèbre journaliste Paul Frère que la voiture finie comportait plus de 100 changements, augmentant son efficacité d’une valeur équivalente à 1%. Cela ne paraissait guère glorieux, mais qui sur le long terme, et les nombreux facteurs aléatoires de la course, pouvait faire la différence.

Surnommée Porsche 935 « K3 » (pour la troisième modification Kremer), la nouvelle bête de course fut achevée à temps pour la manche du Deutsch Rennsport Meisterschaft 1979 (ou DRM, appelé German Sportscar Championship en dehors de l’Allemagne), qui se tenait à Zolder. Le jeune et talentueux Klaus Ludwig pilota la voiture et lui offrit sa première et précieuse victoire, sur un terrain bariolé de foule et devant une armada de Porsche 935. Il continua sur sa lancée tout au long de la saison, en remportant la bagatelle de 11 manches sur 12 !!!!
Ludwig signa un record de 7’33 au Nürburgring, ce qui fut suffisant pour le qualifier pour la dernière course de F1 qui se tenait sur la Nordschleife. Le jeune prodige mena également le front aux 24 Heures du Mans 1979 et mena la K3 à sa plus grande victoire, en compagnie des frères Don et Bill Whittingdon. Ce fut là la première victoire d’une machine basée sur un modèle de production, performance répétée 16 ans plus tard par la légendaire McLAREN F1 de Gordon Murray.

Porsche assembla ses dernières 935 en 1979, mais continua à fournir de nombreuses pièces à d’autres écuries tierces comme celle de la famille Kremer. Les grands succès de 1979 suscitèrent beaucoup d’intérêt ici et là, et les frères Kremer commencèrent à commercialiser des 935 K3 prêtes à l’emploi, de même que des kits de modification pour convertir des 934 et 935 existantes. Manfred Kremer continua également de son côté à étoffer sa K3, et réalisa en 1980 la plus importante amélioration de sa machine. La carrosserie fut entièrement redessinée, et ressemblait à s’y méprendre à la 935/78 « Moby Dick », engagée par le Team Works en 1978. Les années suivantes virent à nouveau le succès des 935 K3, en Europe comme en Amérique, et plus particulièrement au Championnat IMSA des Etats-Unis, où les frères Kremer, attendus en sérieux adversaires, prouvèrent leur suprématie en remportant de nombreuses courses, et remportant au final le championnat 1980.

Bien qu’étant extrapolées d’une voiture de série, les différentes 935 demeurèrent compétitives malgré l’avènement d’une nouvelle génération de prototypes de course. Kremer vit la vague venir, et prit les devants en mettant au point ce qui sera la 935 « K4 » (!). Similaire extérieurement aux précédentes moutures, il s’agissait là d’une machine globalement différente. Seuls le toit et le pare-brise étaient de série, puisque le châssis en acier fut changé pour une plateforme plus rigide et légère. Le moteur fut repoussé dans ses ultimes retranchements et sortit une valeur étourdissante de 900 CV ! Mais les frères Kremer poussèrent le bouchon un peu trop loin, et la K4 souffrit de nombreux problèmes de fiabilité, et fit pas grosse impression.

Il se dit qu’un nombre total de 13 modèles authentiques de 935 K3 fut produit par Kremer; mais les nombreux kits ayant été distribués donnèrent naissance à quelques clones. Entre 1979 et 1981, la 935 K3 fait état de prestigieuses victoires au Mans, à Sebring, Daytona, et au Nürburgring. Les mauvaises langues disent et continuent à dire que l’intérêt porté à la compétition par les constructeurs du monde entier entre 1975 et 1982 était faible, et que les seules machines envers lesquelles la K3 trouva réponse furent ses cousines 935, et l’impitoyable Ferrari 512BB LM. Il n’empêche que la K3 mérite sa place au panthéon du sport automobile mondial. Et ses performances pures, au même titre que sa ligne unique et intemporelle, n’inspirent que respect et extase. Tout ceci, avec 1% supplémentaire……