Le Garage de Camu !

Les LEXUS sont connues comme des voitures sans fioriture ni audace. Mais niveau qualité et fiabilité, il n'y a pas mieux, pour un prix proche de celui d'une VOLKSWAGEN toute équipée. C'est bien là leur point fort : pas d'options, tout de série, garantie 5 ans, et tarif à se frotter les yeux. Ce n'est pas pour rien qu'ils sont leader avec ACURA (marque luxe de HONDA) aux Etats-Unis depuis leur arrivée au début des années 90, en réussissant à surpasser BMW et MERCEDES, présents depuis plus de 30 ans !!! Une qualité qui m'étonne encore plus aujourd'hui, car étant une filiale luxe de TOYOTA, dont on connaît les récentes déconvenues...

Et ce n'est pas le seul modèle de chez AUTOart à 4 portes ouvrantes. Toutes les BMW, MERCEDES, anciennes comme nouvelles, sont totalement ouvrantes, tout comme chez MINICHAMPS pour la nouvelle E-Klasse, et KYOSHO, qui produit entre autres la BMW Série 5, la Série 3, et le MERCEDES CLS.


Concernant les rétroviseurs de la Z, c'est pas bête du tout, ce que tu viens de dire là.
Au niveau efficacité, il n'y avait rien à redire à proprement parler, car ils étaient paraboliques, et offraient une large vision arrière (même si comme les rétroviseurs actuels, ils ne reflétaient pas la distance réelle). Mais c'est vrai que le fait qu'ils soient fixes a très certainement incité les constructeurs à les remettre sur les portières.

Camu l'encyclopédie de voitures de sanctuary of myth!
Continue j'adore apprendre des trucs comme ca, car ne m'y interressant pas trop je ne savais pas tout ca, et j'ai du découvrir cette marque dans un gran turismo ou un forza voire peut etre dans test drive unlimited sans jamais y preter attention comme d'autres marques (premiere qui me vient a l'esprit est scion je crois mais bon y en a d'autres).
Merci pour toutes ces infos Camu.

Je te remercie infiniment d'apprécier à ce point mes commentaires. Tu peux te rassurer en te disant que je continuerai sur ma lancée.

Camu a écrit:

Tu peux te rassurer en te disant que je continuerai sur ma lancée.

Ben y vaut mieux, c'est qu'on y a pris goût nous !

nayric a écrit:

Camu a écrit:

Tu peux te rassurer en te disant que je continuerai sur ma lancée.

Ben y vaut mieux, c'est qu'on y a pris goût nous !

c'est vrai que ça donne envis de faire pareil ! merci de faire partager ta passion !

C'est tout naturel, mes chers amis. Une passion, c'est fait pour ça !!!


Bon, je vous l'avais dit la semaine derinère, cette semaine verrait de nouveaux arrivages. Et voici donc les achats (figurines) et réceptions (miniatures + accessoires) du jour :





Les figurines de Fujiko (Lupin) viennent de chez KONCI, en promo (-50%), et les miniatures et accessoires proviennent des States, d'un de mes vendeurs eBay chez qui j'ai pré-commandé la Charger du film BULLITT, rééditée en haut de gamme, avec en prime une PLYMOUTH de drag'. Saint-Graal inside, je suis aux annnnnnnnnnnnnnges !!


Bon, ce week-end va être intéressant, je le sens d'ici... A très vite.

Et voici comme promis les photos toutes fraîches de cet après-midi. Enjoy !!!!

PLYMOUTH Belvedere II "R01" '65

The Red Rocket.

"Gagner Dimanche, Vendre Lundi". Telle était la mode au milieu des années 60 au pays de l'Oncle Sam, et CHRYSLER était à fond dans la lutte pour la domination, dans et en dehors des pistes. La Sports Fury fut dégagée de la compétition aux abords de l'année 1965, au détriment de l'écurie PLYMOUTH, incitant cette dernière à se tourner vers la fidèle gamme des B-Body, en service depuis 1962.

CHRYSLER fit sensation sur les circuits en 1964 avec son monstrueux "Elephant Engine" : le 426 RAMCHARGER. Et il fallait quelque chose de brutal et puissant pour rester loin devant la concurrence. C'est ainsi qu'avec quelques changements stylistiques, la nouvelle série AR, plus connue en tant que Belvedere '65, est née.

Les nouvelles Belvedere étaient dotées d'une calandre inédite inspirée des Fury, avec une seule optique de phare de chaque côté, et furent reclassées dans la catégorie des voitures de moyenne taille, bien que l'empattement de 2946mm demeura inchangé par rapport à l'année précédente.
La gamme Belvedere allait des Belvedere I et II, spartiates et orientées purement sport, à la luxueuse version Satellite. Les Belvedere I et II proposaient de série un 6 cylindres de 225ci (3.7l), développant 150CV, ou un V8 de 273ci (4.5l) de 180 CV; en option, un V8 de 318ci (5.2l) de puissance égale au 273ci, un autre V8 de 361ci (5.9l) développant 230 CV, et enfin le massif 426ci (7.0l), développant la bagatelle de 365 CV. Les publicitaires PLYMOUTH baptisèrent la famille Belvedere, à forte raison : "The Roaring 65's" (les Rugissantes '65).
Les Belvedere I étaient des sedans à 2 ou 4 portes, ou encore un break à 4 portes. Les Belvedere II pour leur part étaient au choix coupé hardtop ou cabriolet 2 portes, un sedan 4 portes, et deux variantes break.
La Belvedere II fut également disponible en coupé hardtop, nommé Super Stock 'R01', avec un bloc pour le moins exclusif : un 426 Super Stock, développant pas moins de 490 CV !!!
Aucun chiffre officiel n'indique les nombre d'unités produites de la 'R01', qui fut reléguée au rang d'option en 1966. A noter que CHRYSLER remplaça la transmission automatique à bouton poussoir, montée directement sur la planche de bord, par un levier monté sur la colonne de transmission, qui avait été abandonné en 1955. Les fans de MOPAR ont des avis divergents à ce sujet, mais peu importe la raison de ce changement, le fidèle levier-poussoir avait disparu pour toujours...
CHRYSLER décida aussi, curieusement, de déplacer l'essieu arrière vers l'avant, afin de gagner en motricité, et en rapprochant les roues avant du moteur.

Ces Belvedere étaient toujours considérées comme des voitures d'usine, et étaient de ce fait toujours éligibles en compétition, même si la transformation paraissait "bizarre" aux yeux des clients et internes du groupe.

Ainsi naquit une légende, et ces voitures "trafiquées" allaient devenir les premières "Funny Cars" de l'histoire automobile Américaine. Inconfortables, brutales, et inconduisibles par le commun des mortels, les PLYMOUTH des années 60, de même que leurs cousines DODGE (Coronet, A-990) étaient de véritables fusées, surnommées "Red Rockets" par la concurrence, du fait de leur livrée d'origine rouge intégrale. Ultra-légères (1350 kgs), surpuissantes (entre 425 et plus de 520 CV), les MOPAR de 1965 allaient tout simplement ridiculiser la concurrence en Scatégorie Super Stock et Super Stock-Automatic, et par là même, préparer le terrain à ce qui allait arriver de mieux aux amateurs de gros cubes en 1966 : la commercialisation officielle du CHRYSLER 426 HEMI.

j'adore sauf les jantes rouges

Camu a écrit:

... La Sports Fury fut dégagée de la compétition aux abords de l'année 1965....
.... inspirée des Fury...

Forcément une bonne voiture
Dark.

Va falloir sérieusement penser à locker ce topic, y'a trop de belles choses et trop souvent. C'est comme celui de DManiak, vous êtes des sadiques

dark', tu sais mon ami, des jantes, ça se change vite un fait. Un coup de clé en croix, et hop !!

J'aurais du parier un million de Francs Suisses que tu allais faire une boutade FURY !!

Bon, euh... encore un peu de sadisme alors...



DODGE Charger R/T "BULLITT" '68

Magnifique réédition de la mythique voiture des meurtriers du légendaire film "BULLITT".

La plaque est différente (celle du film est RDR 838) pour contourner les problèmes de licence (et droits d'auteur qui vont avec), mais la voiture, à part ce détail, est identique, et ENFIN d'une qualité digne de ce nom.

Limitée à 752 exemplaires dans le monde, elle est bien partie pour devenir un collector, comme la précédente de 2002, de qualité médiocre, mais au prix à craquer un slip. Tapez DODGE Charger BULLITT 1/18 en recherche sur eBay.com, juste pour le fun...


Place aux images. Enjoy !!

La belle peinture où on voit la moindre trace de doigts, un calvaire en perspective

Oui, ça m'avait pas manqué de frotter à chaque manip'...

Excellent modèle, ce n'est pas ma préférée mais elle a de la gueule.

Encore et toujours Dodge

Ah, celle-là je l'aime !

Et encore de superbes photos avec une belle lumière et des reflets à l'avenant. Impeccable.

Oui elle est vraiment superbe.

DODGE Forever, mes chers amis. Merci de votre enthousiasme, ça me va droit au coeur !!


Bon, eh bien comme d'habitude avec les pré-commandes, on les oublie jusqu'au jour où un gars en uniforme pousse votre porte avec un carton à la main... Et aujourd'hui, après 3 semaines de voyage, voici venue directement du Japon, une "gente dame" :





Une pure merveille, que j'attendais depuis janvier, savamment dégustée ce soir, et que je vous invite à découvrir dès ce week-end.

En attendant très bientôt, qu'on se le dise, la réception de la NISMO R390 GT1 LM '97, partie avec Misty à son volant, et les P. Box vol. 3 dans le coffre.


Stay Tuned !

Jolie petite auto. Ça pourrait être marrant de la voir à côté d'une de tes (énormes) américaines.

Tu vas pouvoir de suite juger du gabarit de cette petite bombe, mon cher Nikélaos, car la voici !!


DATSUN Fairlady 2000 (SR311) '67


La Fairlady 2000 fut lancée en même temps que la nouvelle 1600 en mars 1967, et reprit le nom de la célèbre comédie musicale de Broadway, "My Fair Lady", établi depuis la Fairlady 1200 de 1960 (modèle SPL212), premier modèle à être construit en conduite à gauche, et commercialisé aux Etats-Unis.

Beaucoup d'amateurs de la marque baptisèrent la mouture suivante, sortie seulement quelques mois plus tard, "High Screen". Etant donné que la Sports 2000 (son nom commercial en dehors du Japon) était principalement destinée au marché étranger, il était naturel pour DATSUN d'être à l'écoute de ses filiales Américaines. Car il se disait partout que le pare-brise était trop bas, et les conducteurs bien bâtis se retrouvaient exposés aux remous.
Ce qui n'était pas un défaut en soi. La Fairlady 2000 étant une voiture Japonaise, elle fut conçue à la Japonaise, pour le public japonais, qui est loin d'être de même gabarit que le reste du monde. Et avec ses dimensions "de poche", elle donnait l'impression d'être une voiture à échelle réduite par tous ceux qui ont eu l'occasion de croiser sa route. Mesurant 3,95m de long, pour une largeur de 1,49m et une hauteur de 1,32m, elle paraissait ridicule aux cotés de son propriétaire; il n'était pas donné à tout le monde de s'y glisser confortablement, et la garer aux côtés d'une FORD Mustang ou une CHEVROLET Impala était digne d'éclats de rire !!!

D'aucuns pourraient penser que l'effet "cheveux au vent" était le seul plaisir que la Fairlady pouvait procurer, mais cela risquait d'être le cas si ce défaut n'était pas corrigé, forçant les clients à aller voir ailleurs. C'est ainsi que la hauteur du pare-brise fut augmentée de 5cm environ et, contrairement aux modèles précédents dont le pare-brise était ajouté à la caisse, le nouveau faisait partie intégrante de la carrosserie, offrant un peu plus de rigidité et de résistance à la torsion.

Le mois de novembre 1968 fut l'occasion d'une nouvelle révision de la Fairlady 2000. La grande nouvelle fut l'implantation d'une colonne de direction à billes circulantes, qui permettait un excellent ressenti. Pour permettre ce changement, les ingénieurs durent modifier une partie de l'armature du châssis au niveau de la suspension avant, ainsi qu'une refonte du design du radiateur. Le volant était également réglable.

L'intérieur était identique à celui de la 1600, ce qui n'était pas un mal. La DATSUN était magnifique d'origine, sans qu'il ne fût besoin d'y ajouter quoi que ce soit. Au menu, sièges baquets à contours renforcés, ceintures 3 points, moquette épaisse, voyants et compteurs intelligemment insérés dans un tableau de bord anti-reflets, et il y avait même un témoin d'alerte de malfonction des freins. Sans oublier le chauffage avec dégivreur à 3 vitesses, lave-glace, une ingénieuse console centrale dotée d'une lampe, un allume-cigare et une boîte à fusible dans la boîte à gants (elle aussi éclairée), et un magnifique autoradio installé à la verticale. Egalement fournie avec la voiture, une très pratique bâche de protection pour préserver l'habitacle des intempéries en cas de sortie décapotée.
A l'extérieur, la ligne de la Fairlady était sans reproche. Tout en angles et en rondeurs, le coup de foudre était garanti, avec des chromes un peu partout, de jolis feux anti-brouillard et un superbe capot rehaussé d'une bosse à l'américaine.

Sous ledit capot, trônait le nouveau moteur 2.0l (1982cc), étrenné un an plus tôt. Baptisé 'U20', il s'agissait d'un 4 cylindre en ligne à simple arbre à cames en tête et alimenté par 2 carburateurs bi-corps de marque Mikuni-Solex. Ce moulin inédit développait la bagatelle de 152 CV à 6000 trs/mn, épaulé par une transmission à 5 rapports fluide et au maniement rapide, autorisant des pointes de vitesses supérieures à 200 km/h, et un 400m D.A. expédié en 16.3 secondes; ce qui à l'époque, dans l'ordre des choses, fit de la DATSUN Fairlady 2000 le roadster de grande série le plus puissant et le plus rapide du monde ! A la lecture des performances de ce petit pétard de 910kgs, les conducteurs d'Américaines, bien plus lourdes et plus lentes à la détente, rigolaient de suite beaucoup moins...

Tous ceux qui ont eu le bonheur de se glisser derrière le volant de la Fairlady 2000 ont été conquis. Et les éloges émises à son sujet ne provenaient certainement pas des brochures du constructeur, mais des essayeurs de tous horizons, bluffés par sa tenue de route "(...) allègre mais rassurante, ferme et précise, difficilement égalée par la concurrence. Amortissement rigide mais confortable, direction précise et directe, peu de voitures pouvaient se targuer de telles qualités, pour un tel niveau de performances. Une voiture à l'apparence légère, mais à la carrure solide. Hautes performances et Luxe - une belle expérience à découvrir à plus de 200 km/h !!"


La mouture finale fut lancée en juillet 1969, comptant comme millésime 1970. Mais malgré des années passées à satisfaire les heureux conducteurs de la belle, la vieillesse se faisait inéluctablement sentir, et ses performances et qualités routières commencaient à pâlir face à ses nouvelles rivales. Du fait du nombre de modifications effectuées depuis 1965, les gens de chez DATSUN se rendirent à l'évidence qu'il fallait du neuf pour contrer la vague. Cette courte mais simple pensée donna naissance à la Fairlady Z, dont le mythe allait bientôt se propager dans le monde entier.













































































Enjoy !!

Je savais bien que ça serait marrant.

Quelle finesse, quelle élégance, cette petite Datsun ! J'aime beaucoup.

Et la finition du modèle est fantastique, c'est superbe.

Excellent achat et belle série de photos, une fois de plus.

Elle me fait pensée un peut à la peugeot 403 avec des lignes plus agréssives et uine allure plus sportive. J'adore !
Y a pas a dire, ils faisaient de belles voitures à l'époque, et elles n'ont pas perdues leurs charmes aprés tant d'années !

Encore une belle pièce ...

La grise et la blanche c'est la même échelle?
Jolie voiture.

Je constate, sans surprise, que le charme de cette petite bombinette a fait son effet.

dark', les deux voitures sont d'échelle identique : 1:18. Ou la surprenante différence entre les voitures Japonaises et Américaines des années 60-70. Et croyez-le ou non, la Hemicuda (blanche) était considérée comme une Pony-Car ("petite" voitures sportives pour jeunes, comme les Camaro, Mustang et Firebird).

L'Amérique, pays de la démesure...

Et voici un autre exemple de la démesure Américaine, que j'ai déniché cette semaine chez un revendeur parisien. Un nouveau monstre de chez monstre, que je vous invite à découvrir sans plus tarder :



L'usine CHEVROLET C.O.P.O. (Central Office Production Order), basée à Tonawanda (NEW YORK), était une sorte d'atelier de personnalisation, destiné aux commandes exclusives et particulières ne pouvant être traitées par le réseau public, il fut le théâtre de moult créations, telles des flottes entières de voitures de police, sociétés commerciales, taxis, et autres véhicules spécifiques à un domaine. Parmi eux, la plus rare des Camaro : ZL-1, référence 9560.

La ZL-1 fut conçue pour courir dans la classe Super Stock Drag de la NHRA. CHEVROLET la commercialisa sous forme d'option directement adressée aux sorciers C.O.P.O. Les voitures, des modèles SS396 équipés de suspensions F41, arrivaient sur place et y subissaient les modifications nécessaires. Les monogrammes, équipements et moteur étaient retirés de la caisse, pour être remplacés par un bloc 427, avec cela un capot à admission d'air, des freins avant à disques, deux transmissions au choix, manuelle à 4 vitesses ou automatique Turbo Hydra-Matic, et pour couronner le tout, un essieu arrière POSI de 4:10.

Le moteur de la ZL-1 était différent de celui de la C.O.P.O. 427 "normale", disponible également sous les mêmes conditions. Contrairement au 'L72' en acier, que l'on trouvait sur les Camaro de concession, le ZL-1 était entièrement fait d'aluminium, ce qui constituait une première pour CHEVY. Tout comme les autres modèles de sa catégorie, la valeur affichée sur le sticker était fantaisiste, et ce n'étaient non pas 450 chevaux qui pouvaient être tirés du moteur de 7.0l, mais 560, ce qui en fit le moteur CHEVROLET le plus puissant jamais créé !!! Et de par sa conception en aluminium, il pesait seulement 226 kgs, soit le poids du 327ci (5.4l) de la marque.

La voiture était bénie par une garantie de 5 ans ou 50000 Miles, et était homologuée pour un usage routier. Au chapitre des performances, la ZL-1 était capable de courir le 400m D.A. dans la tranche supérieure des 13 secondes sans la moindre difficulté, et équipée de pneus slicks, elle abattait le même exercice en l'espace de 11.6 secondes, ce qui fit de la ZL-1 la plus puissante, rapide, mais aussi la plus chère des Camaro.

Car ce niveau de performances avait un prix, et quel prix... Le moteur coûtait à lui seul la bagatelle de 4 160$, amenant le prix de la ZL-1 à un chiffre délirant de 7 200$ (environ le double d'une Camaro SS396) !...

CHEVROLET dut construire 50 exemplaires en vue de la qualifier en course, et au final, ce sont 69 unités, avec deux (!) Corvette, qui seront assemblées avec le moteur ZL-1. Mais leur prix prohibitif les rendit pratiquement invendables, et au moins 12 moteurs furent retirés, et une trentaine de voitures furent renvoyées à CHEVROLET. La liquidation de tous les modèles restants dura jusqu'au début de l'année 1970.

De nos jours, cette perle rare se négocie à des tarifs à six chiffres. Totalement dénuée de tout artifice aguicheur, dotée d'une puissance deux fois supérieure à la majorité du parc automobile de son époque, la Camaro ZL-1, véritable licorne des années 60, représente la performance extrême à l'état pur dissimulée dans une carrosserie banalisée. Une sorte de loup déguisé en agneau !